Contradiction entre l’amour pouvant parfois être décrit comme idyllique et ce besoin d’emprise et de destruction dans la relation de certains couples.
A la frontière entre le phénomène sociétal et l’intimité, la violence entre partenaires nous pousse à nous positionner, en tant que professionnel, en tant que proche, en tant que victime ou qu’auteur.
A la frontière entre le phénomène sociétal et l’intimité, la violence entre partenaires nous pousse à nous positionner, en tant que professionnel, en tant que proche, en tant que victime ou qu’auteur.
Nul ne reste indifférent : pitié envers la victime, dégoût envers le partenaire violent. Parfois, nous sommes désarçonnés par les alternances d’humeur de ce couple qui passe de l’orage au beau temps.
Nos avis suivent le pas et, à nos yeux, la victime peut alors devenir responsable : « Elle le veut bien », « Elle le mérite », … ; tandis que la personne que l’on décrivait comme bourreau voit alors ses torts s’excuser.
Nos avis suivent le pas et, à nos yeux, la victime peut alors devenir responsable : « Elle le veut bien », « Elle le mérite », … ; tandis que la personne que l’on décrivait comme bourreau voit alors ses torts s’excuser.
Au fond, cette vision aussi dichotomique du bon contre le mauvais, ce besoin de juger et de fixer un responsable, ne nous poussent-t-ils pas à occulter le processus de domination et les différents enjeux qui se jouent ?
Nos stéréotypes nous laissent pour image de la violence entre partenaires, une femme à la fleur de l’âge, le visage tuméfié par les coups de son mari violent.
Mais n’y a-t-il que les coups qui font mal ?
Nos plus âgés ne sont-ils pas aussi concernés ?
Quant à nos jeunes ; quelle image ont-ils du partenaire idéal ?
Comment gèrent-t-ils les premiers comportements de jalousie et d’appartenance de leur tout premier amour ?
Les hommes peuvent-ils également être violentés ?
De même, nos stéréotypes ne nous mettent-ils pas des œillères sur l’ampleur du phénomène.
En Belgique, on estime à 45 000, le nombre de dossiers annuels qui sont déposés dans les Parquets.
Une étude de 2014 (Agence des Droits Fondamentaux de l’UE) a évalué à 9% le nombre de femmes violentées physiquement ou sexuellement par leur partenaire ou ex-partenaire au cours de l’année.
On considère également que l’on retrouve dans un couple sur huit, des violences psychologiques (Fred et Marie).
Mais n’y a-t-il que les coups qui font mal ?
Nos plus âgés ne sont-ils pas aussi concernés ?
Quant à nos jeunes ; quelle image ont-ils du partenaire idéal ?
Comment gèrent-t-ils les premiers comportements de jalousie et d’appartenance de leur tout premier amour ?
Les hommes peuvent-ils également être violentés ?
De même, nos stéréotypes ne nous mettent-ils pas des œillères sur l’ampleur du phénomène.
En Belgique, on estime à 45 000, le nombre de dossiers annuels qui sont déposés dans les Parquets.
Une étude de 2014 (Agence des Droits Fondamentaux de l’UE) a évalué à 9% le nombre de femmes violentées physiquement ou sexuellement par leur partenaire ou ex-partenaire au cours de l’année.
On considère également que l’on retrouve dans un couple sur huit, des violences psychologiques (Fred et Marie).
A Comines-Warneton, la Zone de Police a comptabilisé pour l’année 2018, la rédaction de 185 PV initiaux dans le cadre des violences intrafamiliales.
Cela représente plus d’une plainte tous les deux jours !
Nous ne comptons pas ici les interventions, ni le travail réalisé suite à l’ouverture du dossier.
Cela représente plus d’une plainte tous les deux jours !
Nous ne comptons pas ici les interventions, ni le travail réalisé suite à l’ouverture du dossier.
Malgré ces chiffres déjà trop importants, il faut se rappeler que la violence entre partenaires peut être sourde et insidieuse.
Beaucoup de situations de violence ne sont pas portées à la connaissance de la Police, soit parce que la victime n’a pas conscience de la spirale dans laquelle elle se trouve, soit parce qu’elle n’ose pas se confronter au système judiciaire car celui-ci fait peur et qu’il est difficile de concevoir de mettre à mal l’être aimé, soit encore car elle choisit de se tourner vers d’autres services.
Beaucoup de situations de violence ne sont pas portées à la connaissance de la Police, soit parce que la victime n’a pas conscience de la spirale dans laquelle elle se trouve, soit parce qu’elle n’ose pas se confronter au système judiciaire car celui-ci fait peur et qu’il est difficile de concevoir de mettre à mal l’être aimé, soit encore car elle choisit de se tourner vers d’autres services.
De ce fait, il est facile à comprendre que le phénomène dépasse certainement de loin les chiffres que l’on vous propose ici.
C’est pour cette raison que la Plateforme Education Permanente de la Ville de Comines-Warneton a décidé de créer sa campagne « JE T'A(b)IME ».
Notre volonté est d’impliquer chacun : hommes-femmes ; jeunes- personnes plus âgées ; citoyens – professionnels ; impliqués- proches ; … car nous avons TOUS notre rôle à jouer. Cela pourrait déjà commencer par reconnaître qu’une relation DOIT être basée sur le respect ; de soi et de l’autre.
Notre volonté est d’impliquer chacun : hommes-femmes ; jeunes- personnes plus âgées ; citoyens – professionnels ; impliqués- proches ; … car nous avons TOUS notre rôle à jouer. Cela pourrait déjà commencer par reconnaître qu’une relation DOIT être basée sur le respect ; de soi et de l’autre.
Le programme d’actions propose :
- Chuuut ! - durant le mois d'octobre.
- La conférence/débat d’ouverture de la campagne - 24/10/19. Ces relations qui font mal, parlons-en !
- 'Relation sous tension, créons l'attention !' Street art collectif. Ateliers d'octobre à avril. Exposition du 23 avril au 20 mai.
- Mieux communiquer pour vivre en harmonie ? Un stage en Communication Non Violente (CNV) - samedis 23/11, 14/12, 11/01, 25/01, 15/02 de 9 à 12h.
- La pièce de théâtre « Cinglée ! » de la Cie de la bête noire - 23/11.
- De relayer la campagne du Ruban blanc - du 25/11 au 06/12.
- Une formation à destination des professionnels - janvier 2020.
- La création d'un répertoire des opérateurs et ressources de la région ainsi qu'une table-ronde de présentation des opérateurs et des outils (à définir).
- ‘J’aimais le diable’ - Rencontre littéraire avec l’auteure Julie Bodelot -19/02.
- Ciné-débat autour du film 'Jusqu’à la garde’ – 16/04.
- Animations du Planning familial - en scolaire et pour des groupes d'adultes déjà constitués - toute l’année.
- Thème du concours poésie - de septembre à juin.
- Campagne de communication - toute l'année.
- Chuuut ! - durant le mois d'octobre.
- La conférence/débat d’ouverture de la campagne - 24/10/19. Ces relations qui font mal, parlons-en !
- 'Relation sous tension, créons l'attention !' Street art collectif. Ateliers d'octobre à avril. Exposition du 23 avril au 20 mai.
- Mieux communiquer pour vivre en harmonie ? Un stage en Communication Non Violente (CNV) - samedis 23/11, 14/12, 11/01, 25/01, 15/02 de 9 à 12h.
- La pièce de théâtre « Cinglée ! » de la Cie de la bête noire - 23/11.
- De relayer la campagne du Ruban blanc - du 25/11 au 06/12.
- Une formation à destination des professionnels - janvier 2020.
- La création d'un répertoire des opérateurs et ressources de la région ainsi qu'une table-ronde de présentation des opérateurs et des outils (à définir).
- ‘J’aimais le diable’ - Rencontre littéraire avec l’auteure Julie Bodelot -19/02.
- Ciné-débat autour du film 'Jusqu’à la garde’ – 16/04.
- Animations du Planning familial - en scolaire et pour des groupes d'adultes déjà constitués - toute l’année.
- Thème du concours poésie - de septembre à juin.
- Campagne de communication - toute l'année.
Partenaires : Les membres de la plate-forme ’éducation permanente’ (PCS) de Comines-Warneton, à savoir Amarrages, l’AMO Agora Jeunes, le Centre culturel de Comines-Warneton, le Centre de Lecture publique, le Centre Local de Promotion de la Santé du Hainaut Occidental, Comines Contact Culture, le CPAS, CPMS libre de Comines, les Equipes Populaires, les Femmes Prévoyantes Socialistes Wapi, Jeunes à votre service, la Maison d’Accueil L’Oasis, la Maison de Jeunes Carpe Diem, le Plan de Cohésion Sociale, Présence et Action Culturelles, le Planning familial Centre Aurore Carlier, La Source asbl, Maison médicale, Stéthoplus, Vie Féminine Mouscron-Comines, la Zone de Police Locale de Comines-Warneton.
Coordination: Centre culturel MJC.
Coordination: Centre culturel MJC.
ANIMATIONS DU PLANNING FAMILIAL AUTOUR DU T'AIME
Du 30/09/2019 11:00 au 26/06/2020 17:00
Animations de sensibilisation à la vie affective par le Planning familial, partenaire dans la campagne JE T'A'b)IME
Un planning familial est un lieu où chacun peut trouver un soutien, une aide, une information pour toutes les questions liées à la vie affective, relationnelle et sexuelle.
Le planning familial a également pour mission d’organiser des animations de prévention concernant la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVRAS). Il s’agit d’une approche globale dans laquelle la sexualité est entendue au sens large et inclut notamment les dimensions relationnelle, affective, sociale, culturelle, philosophique et éthique.
Parmi ces animations, nous proposons comme thèmes :
La vie à deux.
L’animation aborde la rencontre amoureuse et les relations amoureuses à travers une réflexion sur le respect de soi, les difficultés à garder son identité tout en étant amoureux, l’affirmation de soi et de l’autre, les émotions, les sentiments, les choix amoureux, le désir, … Les relations amoureuses seront également vues sous l’angle de grands thèmes tels que la jalousie, la possessivité, le respect, … (prévention des violences dans le couple).
L’animation aborde la rencontre amoureuse et les relations amoureuses à travers une réflexion sur le respect de soi, les difficultés à garder son identité tout en étant amoureux, l’affirmation de soi et de l’autre, les émotions, les sentiments, les choix amoureux, le désir, … Les relations amoureuses seront également vues sous l’angle de grands thèmes tels que la jalousie, la possessivité, le respect, … (prévention des violences dans le couple).
Les violences dans le couple
Nous y abordons les différentes formes de vio¬lences conjugales, le cycle de la violence, les aides possibles.
Nous y abordons les différentes formes de vio¬lences conjugales, le cycle de la violence, les aides possibles.
Variations autour du T’aime
Nous y abordons tout ce qui touche de près ou de loin à la vie affective des jeunes : relations avec les autres, relations familiales, puberté, …. Ces thèmes sont abordés à partir d’un jeu et les débats sont adaptés aux questionnements du groupe.
Nous y abordons tout ce qui touche de près ou de loin à la vie affective des jeunes : relations avec les autres, relations familiales, puberté, …. Ces thèmes sont abordés à partir d’un jeu et les débats sont adaptés aux questionnements du groupe.
La vie affective et les réseaux sociaux.
Parce que les réseaux sociaux prennent une importance croissante dans la vie de tout un chacun, parce que les réseaux sociaux offrent de nouvelles opportunités, nous proposons aux personnes d’en discuter. Les objectifs de ces modules sont la promotion d’un usage critique des réseaux sociaux dans le cadre de la vie affective et la prévention de divers « risques potentiels ».
Parce que les réseaux sociaux prennent une importance croissante dans la vie de tout un chacun, parce que les réseaux sociaux offrent de nouvelles opportunités, nous proposons aux personnes d’en discuter. Les objectifs de ces modules sont la promotion d’un usage critique des réseaux sociaux dans le cadre de la vie affective et la prévention de divers « risques potentiels ».
Homos, hétéros ?
Quelles différences ?
Information et discussion sur l’homosexualité afin de mener une réflexion sur les préjugés à l’égard des homosexuel-le-s.
Quelles différences ?
Information et discussion sur l’homosexualité afin de mener une réflexion sur les préjugés à l’égard des homosexuel-le-s.
La vie affective
Aborder sous forme de débat, réflexion et à l’aide d’outils ludiques la relation de couple, la parentalité, les stéréotypes de genre et autres sujets liés à la vie affective.
Aborder sous forme de débat, réflexion et à l’aide d’outils ludiques la relation de couple, la parentalité, les stéréotypes de genre et autres sujets liés à la vie affective.
Adam et Eve :
L’un des deux était-il prédestiné à faire la cuisine?
Prendre un moment pour se questionner sur le rôle des hommes et des femmes dans la société. Prendre conscience des stéréotypes.
L’un des deux était-il prédestiné à faire la cuisine?
Prendre un moment pour se questionner sur le rôle des hommes et des femmes dans la société. Prendre conscience des stéréotypes.
Les contenus sont adaptés en fonction des âges et adaptables en fonction des demandes.
Infos et inscriptions : Marie Collie ou Sophie Leroy - Planning familial Centre Aurore Carlier
10, rue du Chemin de Fer
7780 Comines
056/34.05.93.
Infos et inscriptions : Marie Collie ou Sophie Leroy - Planning familial Centre Aurore Carlier
10, rue du Chemin de Fer
7780 Comines
056/34.05.93.
CHUUUT !
Du 01/10/2019 07:00 au 24/10/2019 20:00
Pourquoi « Chuuut ! » ?
« Chuuut ! » c’est ce besoin conscient ou inconscient de taire les violences subies. Taire parce que c’est tabou, honteux, intime, personnel, … ou taire tout simplement parce que l’on trouve cela normal, banal, quotidien, …
« Chuuut ! », c’est un projet de campagne photos qui est né d’un enchaînement d’idées, parfois saugrenues, parfois lumineuses, de plusieurs partenaires. D’abord partis d’une exposition photos, il nous fallait symboliser l’implication de tous … C’est ainsi que le groupe de travail a pensé à mobiliser diverses personnalités de l’entité, issues d’horizons divers : politiques, commerçants, sportifs, figures culturelles, issus du milieu social, de la santé et des services de secours, …
Alors pourquoi des personnalités ?
Il nous semble important de démontrer que nous sommes TOUS concernés, peu importe l’âge, la profession, le sexe, le rôle, le milieu social… ; de près ou de loin. Chacun dans son domaine de prédilection ou en fonction de sa zone d’influence, peut devenir figure militante en faveur de relations plus respectueuses.
Il nous semble important de démontrer que nous sommes TOUS concernés, peu importe l’âge, la profession, le sexe, le rôle, le milieu social… ; de près ou de loin. Chacun dans son domaine de prédilection ou en fonction de sa zone d’influence, peut devenir figure militante en faveur de relations plus respectueuses.
Un des objectifs généraux de la campagne est de montrer toute la complexité du sujet. A ce niveau-là, la seule vision de photos ne permet pas forcément de le constater. Il ne faut donc pas oublier de distinguer le conflit du phénomène de violence et cela, même si, certains conflits peuvent être violents.
Il s’agit là d’un processus insidieux comportant de nombreuses nuances, comme le phénomène de domination ou d’emprise.
Nous espérons éclairer cela à travers les diverses actions organisées durant l’année et notamment lors de la conférence d’ouverture, « Ces relations qui font mal, parlons-en » le 24 octobre 2019 à 20h00 à la MJC.
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