Déjà une décennie que la maison des jeunes Carpe Diem propose de commencer les vacances en s’écriant «J’veux du soleil». Ce festival, qui est la plus belle aventure de Carpe Diem, se veut être musicalement éclectique mais aussi convivial et familial, et même altermondialiste.
Depuis dix ans, le site d’Houthemaccueille des groupes amateurs ou professionnels. Marie Aude Breyne, responsable de la maison des jeunes en 2005, nous en parle: «Dans le conseil des jeunes, nous avions constaté qu’il manquait un événement pour la fête de la musique dans l’entité. À partir d’un rêve des jeunes, il fallait tout inventer alors que nous n’étions pas des experts en festivals. J’ai vu ces jeunes vieillir, mais il y a eu de la relève. Ce qui me marque le plus, c’est l’ambiance familiale du festival ». Chaque année, ce dernier a accueilli près d’un millier de spectateurs. Certains artistes de renom sont passés sur les scènes de «J’veux du soleil»: Yannis Odua, Dub inc, Roxorloops, the Skatalites.
Pour mettre en place le festival, la Maison des jeunes s’est associée avec le Nautilys de Comines-France et a comme partenaire le Centre Culturel de Comines-Warneton. Résultat: les dernières éditions sont transfrontalières et ont lieu sur deux jours. Émilie Vandenbroucke, actuelle responsable de Carpe Diem ajoute: «Nous poursuivons les mêmes objectifs qu’en 2005 en proposant un programme très éclectique. Nous proposons un panel de développement durable et alternatif avec des coins animés, du BMX, un concours photos, un parc à vélo, des projets partagés comme tricot’n roll ».
Cette année, le festival aura lieu le jeudi 19 juin à 20h30 (5€) au Nautilys à Comines-France et le vendredi 20 juin dès 17h à Houthem. Pour être accessible à tous, le festival a revu, depuis 2013, ses tarifs à la baisse soit 5€ en prévente (7€ le jour même).
Au programme
La soirée du jeudi au Nautilys sera consacrée au dub qui est la forme la plus simple du reggae. Sur scène, vous pourrez applaudir les Weeding Dub et Kanka. Le vendredi à Houthem vous retrouverez comme tête d’affiche, Skip & Die, un groupe d’électro-world sud-africain qui chante dans six langues différentes. Sur scène aussi: le groupe anglais électro-pop Is Tropical, les Parisiens de Soviet Suprem, le groupe français d’électro-rock Dead Rock Machine (concert final), Smoking General (le gagnant du tremplin «J’veux de la neige» 2014). Les interludes seront animés par le quatuor Radio Bistrot et des Arts de la rue.
Pour cette dixième édition, deux nouveautés sont proposées. Tout d’abord, un concours photos, se terminant le 6 juin, avec des clichés évoquant le festival pour chacun (à voir sur le site du festival). De plus, le Nautilys organise des ateliers gratuits autour du ragga dub, le lundi 16 juin et le mardi 17 ainsi qu’une rencontre avec Romain du Weeding Dub le mercredi 18 juin (infos: 0033 320 743 740)
http://www.jveuxdusoleil.com/
056 554 333
Édouard DEBELDER l'avenir
Skip&Die
est un groupe de musique dit « électro-world » complètement
décalé originaire d’Afrique du Sud ! Les musiciens n’hésitent
pas à en jeter avec un mélange de langues (eh oui, quatre des onze
langues officielles de leur pays d’origine, le portugais,
l’espagnol et l’anglais), un véritable engagement comme dans le
titre « Anti-Capitalista » et un souci de varier un maximum les
morceaux. Les percussions, la guitare, les basses et la voix de la
chanteuse forment un tout inattendu, radieux et super festif avec des
lyrics profonds. Ecoutez juste leur album « Riots in the jungle »,
vous comprendrez!
Le soviet (Toma Feterman (La Caravane Passe) alias John Lénine et R.Wan (Java) alias Sylvester Staline) s’apprête à libérer la fête, à envahir le dance floor et à sabrer le champagne à coup d’faucille ! Tout est prêt pour le putsch, on a noyé le ragga dans l’rom, on a rappé le choux du hip hop et on va envoyer tous les tartuffes du groove au goulag !
Rejoins
nous camarade, l’internationale branquignole et libertaire des «
Beastie boys des Balkans » va réveiller le genre humain. faceboock ici
A
l’instar du hibou, leur animal totem (pochettes, live…), les DEAD
ROCK MACHINE ont longtemps observé leur environnement, la faune
electro et la flore rock qui les entouraient, pour en analyser les
codes et les clés. Avec ce 1er album « Bright Colors Mean Poison »,
point de pelote (boulette de réjection des hibous) mais une
digestion parfaite de tous les ingrédients glanés par Romain Pascal
et Thierry Minot. A la frontière des mondes diurnes et nocturnes,
l’ensemble des titres qu'ils ont voulus brillants, ravageurs et
dansants sont de dignes successeurs de leur tout 1er single « Why
don't you dance boy ? » sorti en 2007.
D’une
approche facile, ce premier album du duo normand peut séduire par
son habillage pop mais plusieurs niveaux d’écoutes possibles
s’entrelacent furieusement. Clinquant parfois comme la boule à
facettes dont LCD Soundsystem avait fait une arme de guerre, le son
DEAD ROCK MACHINE se révèle ici en vérité acide et corrosif. Les
pièges guettent l’auditeur au cœur de leur forêt sonore dont les
taillis fourmillent de fréquences tranchantes et pernicieuses.
Ainsi, le vernis house du 1er single « Far Away Now » est un appât
de choix pour attirer l’auditeur dans les serres aiguisées de son
refrain toutes guitares post-rock dehors. Plus frontal, le titre «
Fuck your band » attrape immédiatement le trop hardi raver avant de
le recracher, exsangue sur le tapis de mousse tropical de « LA club
» ou les tessons punky imprégnés de New Order du titre « London
».
Voici,
après deux EPs qui pourtant annonçaient la couleur, un disque
séduisant, vénéneux, qui joue avec les nerfs et les promesses.
Piétine les certitudes, joint à l'érudition rock les trépidations
fiévreuses du clubbing d'aujourd'hui. Un oiseau nyctalope carnassier
qui a grandi sur les ramifications de l'arbre tortueux du post-punk,
fourbissant ses armes les plus tranchantes à l’ombre des soleils
nocturnes des dancefloors et des éclairs telluriques des festivals
d'ici et d'ailleurs. « Bright Colors Mean Poison » est un camp de
base ostensiblement visible qui clos un premier vol déjà riche en
évènements (sélection 2012 des Découvertes du Printemps de
Bourges, lauréat du dispositif Booster....) Une base d’envol
idéale pour ce hibou vorace et ambitieux qui vivra la nuit et
ululera à tue-tête la bande-son idéale d'envolées nocturnes
nourricières et de la rencontre avec ses propres sens.
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