Après la mise en scène de «l’Amour médecin» au collège Saint-Henri, Frédéric Desmarets nous revient sur scène. Il est l’auteur et un des comédiens de «la revanche de Miss Tourcoing ou Spinoza en actes» présentée ce vendredi 21 mars à 20hà la MJC de Comines. Frédéric Desmarets nous en parle: «Cela fait deux ans que j’ai découvert plus profondément le philosophe Spinoza qui a une pensée contemporaine en donnant des réponses à beaucoup de choses comme la quête du bonheur». Le professeur Freutch (Frédéric Desmarets) et son assistante, Miss Tourcoing (Marie Milville) pensent arriver dans une université pour faire une conférence sur Spinoza. Mais, le professeur se rend très vite compte qu’il se trouve face à un public de personnes âgées dans une maison de repos. «Le propos de la pièce est basé sur cette relation entre le professeur et la miss Tourcoing, nous précise l’auteur. Miss Tourcoing va comprendre de l’intérieur la pensée de Spinoza tandis que le professeur est un universitaire restant dans sa théorie. Grâce à sa connaissance, Miss Tourcoing va pouvoir se libérer complètement de l’emprise du professeur. Aujourd’hui, la connaissance qui apporte le bonheur, est dévalorisée. On va vers l’utilitaire.»
Marie Milville est une comédienne française que Frédéric Desmarets a rencontrée lors des cours de «l’école du spectateur» de la Virgule. Depuis deux ans, ils partagent le texte de cette pièce. Frédéric Desmarets avait déjà écrit des courtes pièces pour «Comines en scène» suite à des ateliers d’écriture animés par Michel Tanner. Celui-ci a accepté de faire la mise en scène suite à la lecture de «la revanche de Miss Tourcoing ou Spinoza en actes» pour un petit public qui avait réagi très positivement. Frédéric ajoute: «Au départ Spinoza semble très théorique. Le but est d’en faire du véritable théâtre. J’ai dans mes tiroirs des essais non totalement aboutis. C’est mon premier texte qui débouche sur une mise en scène avec une vraie dramaturgie. J’insiste sur le fait que cette pièce a un aspect comique et burlesque. Avec Marie, nous jouons différents rôles comme celui de deux petites vieilles de la maison de repos. Michel Tanner nous a fait évoluer. En ajout au texte original, il nous a fait développer aussi une dimension tragique». Cette pièce tout public (à partir de la 4e secondaire) sera aussi présentée, le jeudi et vendredi, à un public scolaire. L’auteur de la pièce imagine même qu’elle puisse être présentée dans des écoles, voire même dans des classes. Spinoza nous fixe rendez-vous ce vendredi 21 mars à 20hà la MJC.
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  • Édouard DEBELDER